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Il semble que la définition du mot « NANOTECHNOLOGIE » est encore imprécise, cette science étant récente et pas complètement définie. Pour avoir un aperçu de ce que sont les nanotechnologies et leurs impacts futurs sur nous et notre environnement, j’ai ramassé quelques liens vers des sites Web qui nous informent assez bien sur le sujet. Des sommes d’argent gigantesques sont investies chaque année dans ce domaine et ce à l’échelle mondiale. Dois-t-on s’en préoccuper étant donné la révolution planétaire que cette technologie va créer et le peu d’inquiétude des effets et réactions possibles de la part des chercheurs et dirigeants mondiaux. Jouer avec l’infiniment petit, au cœur des atomes, des molécules, ce n’est pas rien! Les enjeux sont grands et les bienfaits aussi mais la vitesse à laquelle les recherches se font cause fatalement un danger. À la fin de l’article, une réflexion est abordée sur des problèmes éthiques et les répercussions futures que cette nouvelle technologie pourrait avoir sur l’humanité selon la rédactrice Dorothée Benoit Browaeys sur le site monde-diplomatique.fr. Encore une fois ce sont les gens ordinaires formant des associations qui vont probablement freiner l’élan fulgurant des assoiffés de découvertes ou de pouvoir qui n’ont pas la vigilance des effets néfastes et débordants qu’elles pourraient engendrer.
1. Premièrement, l’encyclopédie agora.qc.ca nous donne une définition de ce qu’est la NANOTECHNOLOGIE et nous renseigne sur ses domaines d’applications. On peut également y lire les enjeux et y trouver une liste de documentation, cependant le dossier date du début des années 2000. Voici quelques extraits :
http://agora.qc.ca/dossiers/Nanotechnologie
Nanotechnologie
Définition
«Le terme nanotechnologie fut utilisé pour la première fois en 1974 par Norio Tanigushi. Il fut toutefois popularisé par K. Éric Drexler dans les années 1980, lorsque celui-ci introduisit le terme de «manufacture moléculaire». Richard Feynman a été le premier scientifique à avancer l'idée qu'il serait bientôt possible pour l'homme de transformer la matière au niveau atomique. Dans un discours visionnaire devenu depuis célèbre, prononcé en décembre 1959 devant l'American Physical Society, il envisageait la possibilité de faire tenir tout le contenu de l'encyclopédie Britannica sur la tête d'une épingle et de réorganiser la matière atome par atome (2).
(2). Le texte est disponible à l'adresse Web http://www.zyvex.com/nanotech/feynman.html
Le rapport du National Science and Technology Council (3) sur les nanotechnologies définit les nanotechnologies comme étant la création et l'utilisation de matériaux, d'instruments et de systèmes portant sur la matière de l'ordre de 1 à 100 nanomètres. Un nanomètre (nm) est une unité de mesure qui correspond à un milliardième de mètre (soit 10-
(3). National Science and Technology Council, National Nanotechnology Initiative: Leading to the Next IndustrialRevolution, op. cit., p. 15.
Les possibilités d'application des nanotechnologies sont pratiquement infinies et touchent tous les domaines technologiques qui peuvent venir à l'esprit. Si une partie seulement de ces applications se concrétise, elle entraînera des bouleversements inédits au sein des industries aéronautique, automobile, chimique, électronique, pharmaceutique, de l'énergie, de l'environnement, etc.
Il y a donc lieu de prévoir que les nanotechnologies constitueront une troisième révolution technologique, la première ayant donné naissance à la révolution industrielle, et la deuxième ayant été reliée à la microélectronique.
Source: Conseil de la Science et de la Technologie du Québec, Les nanotechnologies - La maîtrise de l'infiniment petit. Avis. Juin 2001, vi, 79 p. (format PDF)
Domaines et exemples d'applications des nanotechnologies
* Industries automobile et aéronautique
* Industries de l'électronique et des communications
* Industries chimiques et des matériaux
* Industries pharmaceutiques, des biotechnologies et des soins de santé
* Secteur manufacturier
* Secteur de l'énergie
* Exploration de l'espace
* Environnement
* Défense
2. Deuxièmement, l’encyclopédie wikipédia nous définit le terme NANOTECHNOLOGIE avec une documentation plus récente (mise à jour est 2011) et nous offre quelques illustrations. Cependant elle fait la distinction entre NANOSCIENCES et NANOTECHNOLOGIES.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nanotechnologie
Représentation d'un nanotube de carbone (cliquer pour voir l'animation)
Les nanosciences et nanotechnologies (NST) peuvent être définies a minima comme l'ensemble des études et des procédés de fabrication et de manipulation de structures, de dispositifs et de systèmes matériels à l'échelle du nanomètre (nm). Dans ce contexte, les nanosciences sont l’étude des phénomènes et de la manipulation de la matière aux échelles atomique, moléculaire et macromoléculaire, où les propriétés diffèrent sensiblement de celles qui prévalent à une plus grande échelle. Les nanotechnologies, quant à elles, concernent la conception, la caractérisation, la production et l’application de structures, dispositifs et systèmes par le contrôle de la forme et de la taille à une échelle nanométrique[1]. Malgré la relative simplicité et la précision de ces définitions, les NST présentent plusieurs acceptions liées à la nature transversale de cette jeune discipline. En effet, elles utilisent, tout en permettant de nouvelles possibilités, des disciplines telles que l'optique, la biologie, la mécanique, la chimie, ou encore la microtechnologie. Ainsi, comme le reconnaît le portail français officiel des NST, « les scientifiques ne sont pas unanimes quant à la définition de nanoscience et de nanotechnologie »[2]. Ce secteur en plein développement, fait aussi l'objet d'interrogations éthiques et scientifiques quant aux risques environnementaux et sanitaires et aux incertitudes encore associées aux nanoparticules et à certains de leurs usages [3].
Les nanotechnologies bénéficient de plusieurs milliards de dollars en recherche et développement (R-D)[4]. L'Europe a accordé 1,3 milliards d’euros pendant la période 2002-2006 [5]. Certains organismes prétendent que le marché mondial annuel sera de l’ordre de
1 000 milliards de dollars américains dès 2015.
Sommaire
3. Troisièmement, parmi les sites scientifiques, d’abord au Canada, il y a le site nrc-cnrc.qc.ca *qui met en évidence les instituts, programmes et projets industriels impliqués dans la recherche des nanotechnologies.
* CNRC, soit le Conseil national de recherches du Canada.
[CNRC-Nanotechnologie en savoir davantage]
http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/recherches-scientifiques/nanotechnologie.html
Nanotechnologie
Les découvertes en nanotechnologie aboutissent à de nouveaux matériaux et dispositifs riches de promesses dans tous les secteurs de l'économie ou presque. Le CNRC aide le Canada à devenir un meneur mondial en nanotechnologie par ses innovations dans la science des matériaux, en biomédecine ainsi que dans les technologies de l'information et des communications.
Instituts et programmes
Institut de recherche en biotechnologie du CNRC
Institut de recherche aérospatiale du CNRC
Institut de technologie des procédés chimiques et de l'environnement du CNRC
Institut d'innovation en piles à combustible du CNRC
Institut des matériaux industriels du CNRC
Institut des sciences des microstructures du CNRC
Institut des étalons nationaux de mesure du CNRC
Institut de recherche en construction du CNRC
Centre canadien de faisceaux de neutrons du CNRC
Institut national de nanotechnologie
Institut Steacie des sciences moléculaires du CNRC
Programmes scientifiques
Appareils à l'échelle moléculaire à l'INNT
Appareils et capteurs à l'INNT
Assemblage supramoléculaire à échelle nanométrique à l'INNT
Groupe de théorie et de modélisation à l'INNT
Groupe des surfaces et de chimie interfaciale à l'INNT
La microscopie électronique à l'INNT
La recherche en nanotechnologie à l'INNT
Matériaux d'ingénierie pour l'énergie à l'INNT
Métrologie au service de la nanotechnologie
Nanosciences de la vie à l'INNT
[Voir tous les programmes scientifiques]
Projets scientifiques
Des nanoparticules de CaCO3 pour accélérer l'hydratation du ciment
Hydratation du ciment à l'échelle nanométrique
La nanotechnologie des systèmes d'isolation thermique à haute performance
La recherche en nanotechnologie à l'INNT
La recherche en nanotechnologie à l'IRC-CNRC
LII - Diagnostic et caractérisation des nanoparticules
Matériaux composites à base de ciment et de nanotubes de carbone à paroi simple
Nanocomposites à base de ciment
Possibilités d'affaires et services
Services
Le CNRC propose un éventail de services aux entreprises. La vingtaine d'instituts de recherche offrent divers services contre rémunération, de l'étalonnage à la conception de codes du bâtiment. Parcourez les multiples services que le CNRC propose en nanotechnologie.
Installations
Les installations du Conseil national de recherches (CNRC) permettent aux entreprises et aux universités canadiennes d'accéder à de l'équipement à la fine pointe de la technologie, à des programmes de recherche et de formation ainsi qu'à des installations de calibre mondial en conception, fabrication, essais et cohabitation. Découvrez nos installations de pointe consacrées à nanotechnologie.
[Voir toutes les installations]
Technologies offertes pour octroi de licences
Le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) développe de nombreuses technologies exploitables sous licence. Consultez la liste des technologies du CNRC en nanotechnologie pour lesquelles des licences sont offertes.
[Technologies offertes pour octroi de licences]
Publications
Des citations tirées des publications du CNRC sont disponibles dans les Archives des publications du CNRC (NPArC).
4. Le site de futura-sciences.com est riche en documentation, dossiers et possède de nombreuses illustrations. Il nous donne aussi un aperçu des NANOMACHINES.
Voici quelques suggestions de lecture :
http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/technologie-2/d/nanotechnologie_4783/
Les nanotechnologies et les nanosciences sont l'étude, la fabrication et la manipulation de structures, de dispositifs et de systèmes matériels à l'échelle de moins d'une quarantaine de nanomètres.
Découvrez notre dossier spécial sur les nanotechnologies >>
Les nanosciences et les nanotechnologies sont au croisement de plusieurs disciplines scientifiques comme l'électronique, la mécanique, la chimie, l'optique, la biologie qui manipulent des objets d'une taille de l'ordre du nanomètre.
Un des objectifs majeurs des nanotechnologies est de créer des nanomachines.
Sur le même sujet
Dossiers
Nanotechnologies : "Plus petite que soi deviendra grande !!!"
Nanotechnologies : l'essor des nanobiologie, info, et nanotechnologies
La révolution des nanotechnologies
Actualités
La nanotechnologie vient au secours du bois moisi
Mieux qu'un hologramme : la réalité synthétique par nanotechnologie
Nouvelle nanotechnologie pour écrans souples !
Des moelles épinières de souris en partie réparées par nanotechnologie !
APPLICATIONS DES NANOTECHNOLOGIES
Nano-aliments dont le goût change à volonté, matériaux de construction qui s’auto-réparent, objets qui se constituent à partir de l’air ambiant, microprocesseurs à l’échelle d’un millième de millimètre, membres du corps qui repoussent… La nanotechnologie ne se contente pas de créer à partir de l’atome, elle nous fait miroiter des applications à faire pâlir la science-fiction.
Si certaines d’entre elles sont bel et bien en train de devenir réalité, peut-on accorder crédit à toutes ces prédictions ? Et quels sont les gardes-fous qu’il faudrait mettre en place face à ce plongeon dans une autre dimension ?
http://alltrends.over-blog.net/article-23776847.html08 21:35
Résumé des applications possibles des nanotechnologies
6. Autres sites et dossiers sur les nanotechnologies :
http://www.achats-industriels.com/actualites/dossiers/135.asp
Nanosciences et nanotechnologies: dossier spécial.
Accueil > Dossiers
Sommaire du dossier
1.0 Introduction
1.1 Possibilités et incertitudes
1.2 Une tentative de définition des nanosciences et des nanotechnologies
2.0 Etat des lieux et perspectives
2.1 Les nanomatériaux
2.2 La nanométrologie
2.3 L'électronique, l'optoélectronique et les "TIC"
2.4 les bionanotechnologies et la biomédecine
3.0 La nanofabrication et les applications industrielles des nanotechnologies
4.0 Les impacts sur la santé, l'environnement et la sûreté
5.0 Les conséquences éthiques et sociales
6.0 Le dialogue avec le public et les acteurs du domaine
7.0 Le cadre réglementaire
7.1 Conclusion
http://www.spirtech.com/flv/nano/
Introduction à la nanotechnologie moléculaire
Version 1.8 - Dernière mise à jour : 21 mars 2006.
Texte mis à jour de la présentation donnée initialement en Avril 1998 à l'Academie Européenne Interdisciplinaire des Sciences (AEIS, ex-AISP)
Télécharger cette présentation (format PDF, 1088K)
Par Frederic Levy.
Sommaire
Qu'est-ce que la nanotechnologie?
Etat de la recherche actuelle, voies explorées
Annexes (publications, sites Web)
Quelques Sites Web
Une excellente page de démarrage dans le domaine (en anglais):
Liens vers de nombreuses ressources web sur la nanotechnologie
7. Et enfin une réflexion de Dorothée Benoit Browaeys sur le site du monde-diplomatique.fr concernant les conséquences humanitaires possibles de l’utilisation des nanotechnologies.
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/03/BENOIT_BROWAEYS/13299
Une industrie à l’échelle de l’atome
Nanotechnologies, le vertige de l’infiniment petit
Sans fanfare, les nanotechnologies – un ensemble de techniques qui travaillent la matière atome par atome – sont entrées dans notre quotidien. Elles équipent déjà lecteurs de DVD, automobiles, etc. Nouvelle bulle technologique ? Si des milliards de dollars y ont été investis, on ne sait pas encore grand-chose de leur éventuel impact sanitaire ni, plus généralement, des enjeux éthiques qui entourent ces recherches.
Par Dorothée Benoit Browaeys.
Voici des extraits très explicites de son article :
[…] A cette perspective fascinante, les Américains assignent un horizon : « améliorer les performances humaines […] Cette mouvance défend la liberté d’usage des drogues et médicaments, la cryoconservation des corps et le dopage génétique ou cérébral. Elle brandit la technique comme panacée pour résoudre les problèmes sociaux et humains, de plus en plus insidieusement médicalisés.
Face à ce problématique positionnement officiel américain, la Communauté européenne a publié une « réponse » en septembre 2004, dans le rapport intitulé « Technologies convergentes pour une société européenne de la connaissance » (14). Les auteurs considèrent que les nanotechnologies doivent être tournées vers des finalités humaines, et non économiques, contribuer à bâtir la « société de la connaissance, faciliter les transports et créer des “assistants” pour servir l’intérêt général ».
« Cette divergence est apparue très clairement lors de la conférence NanoEthics, qui s’est déroulée en mars 2005 à l’université de Caroline du Sud », observe Bernadette Bensaude-Vincent, professeure de philosophie des sciences à Paris-X et auteure d’une réflexion sur les fantasmes autour des nouvelles technologies (15). « C’est vrai qu’il y a d’un côté l’euphorie de Drexler et les apôtres comme Ray Kurzweil, avec leur comportement extrêmement messianique qui reprend toute une rhétorique un peu religieuse ; et de l’autre côté un catastrophisme apocalyptique. Je dirais qu’à la limite ces attitudes antagonistes se renforcent l’une l’autre et se rejoignent (...). Au-delà, les nanotechnologies sont une opportunité, une formidable occasion de s’interroger enfin sur les techniques, sur leur sens, leur évolution, leurs implications, et si possible de les remettre en débat public. » L’auteure insiste sur l’ambivalence des scientifiques, qui estiment contrôler leurs produits alors même qu’ils cherchent à faire émerger des propriétés inédites, non maîtrisées. […]
Combien de personnes à l’heure actuelle souffrent de stress, de dépression ou de mal de vivre? Il y en a un paquet, à part ceux qui vivent retirés de la civilisation ou ceux qui ont atteint le nirvana en méditant plusieurs heures par jour, la majorité des individus sont à tout le moins stressés et trouvent la vie difficile. Notre cerveau est celui qui capte et analyse pleins d’informations et de sensations pour les convertir en pensées, émotions et comportements. Que pouvons-nous faire pour dompter ce cerveau qui a tendance à aller dans tous les sens? Il existe des méthodes d’applications thérapeutiques fortes simples, la synchronisation des ondes cérébrales.
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=synchrotherapie_th
Quand le cerveau prend le rythme
Plusieurs phénomènes extérieurs peuvent jouer sur le rythme des ondes cérébrales. La science a découvert que c'est généralement un effet de résonance qui est en cause, comme lorsqu’une note jouée au piano fait vibrer à l'unisson une corde de guitare. Le battement régulier des tambours de même que le chant grégorien ou des activités physiques rythmées comme la marche procurent, à la longue, cet effet. Désormais, la technologie moderne permet d'atteindre ces résultats en un rien de temps.
[…]
Une technologie au service des deux hémisphères
Modifier le rythme des ondes cérébrales, c'est une chose, mais faire adopter le même rythme par les deux hémisphères du cerveau, c'est un pas de plus, semble-t-il. La théorie veut que plus les hémisphères fonctionnent au même rythme, plus grand est le bien-être. On croit même qu’un fonctionnement « intégré » des deux hémisphères favorise de meilleures performances mentales et intellectuelles, puisque la logique (cerveau gauche) et la créativité (cerveau droit) agissent alors en synergie.
Un moyen d'y arriver a été découvert en 1973 par le Dr Gerald Oster, à l'École de médecine du Mont Sinaï, à New York : cela s'appelle les « battements binauraux » (qui concernent les deux oreilles). Lorsque, par le biais d'écouteurs, on fait entendre une fréquence différente à chaque oreille, le cerveau adopte le rythme de la différence entre les deux fréquences : si l'oreille gauche reçoit une fréquence de 210 Hz et la droite, de 200 Hz, les neurones des deux hémisphères du cerveau adopteront une activité de 10 Hz, la fréquence différentielle. On appelle ce mécanisme la « réponse d'adoption de la fréquence ».
Apparemment, on ne peut pas jouer ainsi avec n'importe quelles fréquences, mais les chercheurs de l'Institut Monroe3, l'entreprise la plus active dans le domaine de la technologie de la synchronisation cérébrale, disent avoir découvert une cinquantaine de combinaisons dont les effets sur le cerveau seraient particulièrement bénéfiques. Robert Monroe, aujourd'hui décédé, a fait breveter ce procédé en 1975 et a conçu une série d'outils connus sous le nom de Hemi-Sync. Les plus simples sont des enregistrements sonores dans lesquels les signaux hertziens sont camouflés sous divers sons plus ou moins musicaux; on retrouve également des appareils plus complexes combinant ondes sonores et impulsions visuelles.
Pour faciliter le sommeil, par exemple, la fréquence différentielle des battements binauraux évolue lentement de 8 Hz à 2 Hz, favorisant donc le passage, en 40 minutes, d'un état de relaxation léger (8 Hz) à un état de transe profonde (2 Hz).
L'Institut Monroe affirme sur son site que ses produits sont susceptibles de faire « se concentrer les ressources du cerveau, de l'esprit et du corps pour atteindre divers buts » :
· Activer un processus de croissance émotionnelle (développer l'estime de soi, éliminer l'autosabotage, etc.).
· Améliorer la détente et le sommeil.
· Augmenter la productivité et la performance mentale.
· Apporter un soutien pendant la grossesse et l'accouchement.
Mis à part ceux de l’Institut Monroe, de nombreux autres produits sont offerts sur le marché, surtout pour favoriser la relaxation et la créativité. La synchronisation des ondes cérébrales est également utilisée dans le domaine de la motivation, tant pour les hommes d'affaires et les sportifs, que pour celles et ceux voulant atteindre des objectifs personnels. On parle d'ailleurs d'« entraînement mental » et de « neurodynamique ».
Explorer l’insondable
Le travail d’exploration des ondes cérébrales - et plus particulièrement la recherche d'états non ordinaires de conscience - est utilisé de plusieurs manières pour le développement de la personne sur les plans psychologique et spirituel. Le Français Patrick Drouot4, physicien de formation qui a collaboré aux recherches de l'Institut Monroe, a établi une certaine « cartographie » des états d'expansion de conscience pouvant être obtenus à l'aide de stimulations cérébrales. Dans ce cas, il s'agit selon lui essentiellement d'une démarche spirituelle - hors du temps linéaire et pouvant atteindre les plans cosmiques.
[…]
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=synchrotherapie_th
The Monroe Institute
Ce centre a but non lucratif a été le chef de file de la recherche dans le secteur de la stimulation technologique du cerveau. Le site offre des pages en français et la liste des animateurs accrédités (Québec, France, Suisse) que l'institut a formés.
www.monroeinstitute.org
http://institutmonroe-quebec.com/
INTRODUCTION
“La plus grande des illusions, c’est de croire que l’être humain a des limites!”
“The greatest illusion is that man has limitations!”
Robert A. Monroe
Centre Alternatif Santé Naturelle
Cette fondation sans but lucratif est aussi un centre de croissance personnelle qui utilise entre autres des techniques proches de la synchrothérapie.
www.centrealternatifsante.qc.ca
Qui n’a pas redouté un de ces jours de se retrouver paralysé dans un corps inerte ou avec une conscience altérée, dans un état végétatif ou de semi-conscience? C’est très effrayant, rien que d’y penser! Certains chercheurs se sont penchés sur la question et semblent avoir découvert quelques pistes intéressantes.
Il existe plusieurs documents en anglais sur le sujet mais il y a aussi des traductions en différentes langues. Ce site coma.ulg.ac.be nous présente quelques documents PDF en français.
http://www.coma.ulg.ac.be/inform.html
Revues en Français sur le coma
Les yeux ouverts, mais l’esprit absent - view PDF
Cerveau et Psycho, 22 (2007) 80-84
Sonder la conscience après un coma - view PDF
Les degrés de la conscience - view PDF
Pour
Sorti de 20 ans de coma - view PDF
Actualités Innovations Médecine, 119 (2006) 12-15
Quelle conscience durant le coma ? - view PDF
Laureys S, Faymonville ME, Maquet P
Pour
Le locked-in syndrome - view PDF
Laureys S, Pellas F, Van Eeckhout P
La lettre du neurologue, 10 (2006) 216-218
Renouer avec les consciences emmurées
Nouvelles Clés 37 (2003) 46-50
Un site Web de l’Université McGill de Montréal propose une ressource d’information pour les étudiants qui s’intitule « Le cerveau à tous les niveaux ».
http://ressources-profs.info/?p=148
13 sept 2007 Le cerveau à tous les niveaux
Catégorie : Biologie, Psychologie, Études sociales
« Le cerveau à tous les niveaux » est un très beau site fourni par l’Université McGill qui s’adresse autant aux élèves du secondaire qu’aux étudiantes et étudiants du collège et de l’université. En effet pour chaque article, on peut choisir entre le niveau débutant, intermédiaire ou avancé. Ce qui est intéressant, c’est si on le lit au niveau débutant et qu’on comprend bien, on peut ensuite relire l’article au niveau intermédiaire ou avancé.
CONFÉRENCE en ligne
Du site citesciences.fr, il est possible d’écouter ou de visualiser la conférence suivante : (1 heure 13 minutes et 47 minutes de questions)
Quelle conscience durant le coma, l'anesthésie, le sommeil ?
Mardi 19 mai 2009, 18h30 à l'auditorium
Steven Laureys,
neurologue et professeur de clinique au département de neurologie du CHU de Liège, maître de recherches au FNRS
Plusieurs états indiquent une perte de conscience : le sommeil, l'évanouissement, l'anesthésie, le coma. L'étude de l'état végétatif, un éveil sans conscience, souligne combien les limites de la conscience sont incertaines, mais aussi combien il est urgent de les explorer.
L'objectif de notre équipe (www.comascience.org) est d'accroître notre connaissance du fonctionnement cérébral résiduel des patients qui survivent à une atteinte traumatique ou hypoxique-ischémique sévère du cerveau mais restent en coma, en état végétatif, en état de conscience minimale ou en locked-in syndrome. Ces patients posent en effet des problèmes diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques majeurs. L'étude de tels patients est aussi susceptible d'améliorer notre connaissance de la conscience humaine. Nous pensons que l'utilisation croissante de la neuro-imagerie fonctionnelle (tomographie par émission de positons et surtout imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) nous permettra de mieux déchiffrer les lésions des patients dont le cerveau est gravement atteint et de mieux évaluer le fonctionnement résiduel des patients dits inconscients.
Note personnelle : J’ai écouté une seule fois la conférence, mais si j’ai bien compris, il existe différents degrés de profondeur de coma et certaines réactions physiologiques du cerveau peuvent être observées par neuro-imagerie fonctionnelle (tomographie par émission de positons et surtout imagerie par résonance magnétique fonctionnelle). Par exemple, le fait de faire imaginer à la personne en état végétatif qu’elle mange un citron, les papilles vont sécréter des substances différentes de celles produites si on lui demande de simuler de boire un verre de lait, des zones spécifiques du cerveau s’activent en conséquence. C’est du pareille au même lorsque l’on tente de lui faire faire des calculs mentaux, certaines régions du cerveau vont être plus actives que d’autres et l’on pourra ainsi observer et mesurer un degré d’activité cérébrale démontrant l’état quelque peu fonctionnel du cerveau. Il y a aussi plusieurs recherches menées actuellement en vue de stimuler électriquement des zones spécifiques du cerveau afin de tenter de sortir ces personnes du coma.
J’ai trouvé ce livre à la librairie des sciences de l’Université du Québec à Montréal (COOP de l’UQAM). Il s’agit d’un volume de 411 pages (disponible aussi en format de poche, moins dispendieux, cependant, les caractères d’écriture sont très petits) qui retrace des entrevues (questions/réponses) avec 18 des grands noms de l’histoire des sciences contemporaines. L’auteur, Réda Benkirane, est sociologue, spécialiste de l'information et consultant auprès d'organisations internationales. On peut lire le résumé du livre sur le site d’amazon.fr : « Entretiens avec Edgar Morin, Ilya Prigogine, Neil Gershenfeld, Daniel Mange, Jean-Louis Deneubourg, Luc Steels, Christopher Langton, Francisco Varela, Brian Goodwin, Stuart Kauffman, Bernard Derrida, Yves Pomeau, Ivar Ekeland, Gregory Chaitin, John Barrow, Laurent Nottale, Andrei Linde, Michel Serres. Qu'y a-t-il de commun entre la complexité d'un réseau informatique et celle des insectes sociaux ? L’humanité est-elle en train de donner naissance à de nouvelles formes de vie artificielle ? Qu'est-ce que le hasard ? Dieu serait-Il un horloger ou un ordinateur cosmique ? Voici quelques-unes des questions fascinantes que soulèvent ces histoires de sciences, dont l'ambition est de montrer les richesses que la notion de complexité a, depuis une vingtaine d'années, pu suggérer à certains des esprits scientifiques les plus fins de notre temps. » Pour plus de détails et d’autres liens :
Lire la suite de l'article...Un site de documentation et d’échanges sous forme de magazine publié sur le Web est disponible à l’adresse suivante : automatesintelligents.com. Sur la page d’accueil on retrouve les derniers ajouts selon les différentes rubriques : Actualités, Éditorial, Interviews, Démocratie, Visites virtuelles, Art. Imaginaire, Du côté des labos, Le feuilleton, Manifestations, Biblionet, CD Rom, Échanges – Articles et billets. Par exemple, il y a un article récent (mars 2007) qui s’intitule : L’espace-temps est-t-il fractal? Il y a aussi une page de liens utiles. Ce site a été créé en octobre 2000 et est maintenu à jour par Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin qui ont pour but de vulgariser les travaux et réflexions des sciences et techniques concernées, replacer sur le plan politique et philosophique les travaux et perspectives présentés, créer un site en français, utilisant les ressources de l'Internet, aussi bien pour l'accès aux sources que pour la publication des documents ou informations produits (possibilité d’un site en anglais) et rassembler la communauté la plus large possible autour du domaine des automates intelligents en travaillant en interactivité avec les lecteurs. Il est écrit: nous attendons beaucoup de la contribution des scientifiques et des philosophes à la vie de ce site. On peut se procurer des ouvrages en vente sur le site ou leur proposer nos propres manuscrits. Un livre de 172 pages est disponible gratuitement en format PDF : Comprendre - Nouvelles sciences, nouveaux citoyens. Introduction à la complexité par Jean-Paul Baquiast. Voir la table des matières de ce livre et d’autres informations…
Un extrait d’une quarantaine de pages d'Éléments d'Histoire des Sciences, sous la direction de Michel Serres, intitulé : Gnomon: les débuts de la géométrie en Grèce, est disponible sur le site archipress.org. Il est écrit : La géométrie grecque émerge, peut-être, de l'astronomie et des algorithmes courants dans le croissant fertile. Il s’agit d’un texte réfléchi entremêlant philosophie, histoire, astronomie, mathématique et universalité. Gnomon signifie: aiguille ou axe du cadran solaire mais aussi l’équerre et la perpendiculaire. Michel Serres est professeur d'histoire des sciences à Stanford University. Bien qu’il soit d’une culture occidentale, le philosophe pense l’universel.
Sur le site arte.tv/fr/, on trouve une section « connaissance et découverte » qui renferme, entre autres, des vidéos réalisés avec des scientifiques. Le concept : Le site Internet d’Arte propose une rencontre avec un chercheur qui sera invité à s’exprimer aussi bien sur les aspects concrets de sa pratique que sur les questions plus générales auxquelles il est confronté. Le web magazine « Paroles de chercheurs » donnera la parole aux chercheurs, il s’agira pour eux d’une plate-forme de libre expression leur permettant de s’adresser directement au grand public. Le but de ce magazine web n'est pas de traiter de l’actualité scientifique mais plutôt de mener une enquête sur l’état actuel de la réflexion dans les différents domaines de recherche. Il s’agit donc, pour l’instant, d’écouter tout simplement plusieurs extraits vidéos de 4 chercheurs (physicien philosophe, physiciens théoriciens et astrophysicien, et mathématicien) qui expriment leur pensée et partagent leurs découvertes avec nous sur ce site.
Le site Web « Le portail de l’Internet scientifique » Science.gouv.fr, se dit un site donnant accès à des ressources scientifiques francophones, en ligne, gratuites et validées. Le comité éditorial est composé d’organismes et d’établissements voulant offrir de l’information scientifique et technique de référence. Ce sont surtout des pages traitant de vulgarisation permettant aux internautes d’aller vers d’autres sites comme des organismes de recherche, universités, musées scientifiques, centres de culture scientifique et technique, associations ou sites personnels d'intérêt scientifique. (Pour plus de détails, lire l'article.)
Lire la suite de l'article...