Le symbolisme des nombres

J’ai trouvé ce site http://arfe.fr/index.htm qui rend hommage à l’arbre. C’est comme un atelier d’art (L’ARBRE et la FEUILLE « ARFE »), de plus, on y traite du sujet des symboles et mythes des Arbres, des « Arboramas » un support pour apprendre les Arbres des calendriers dits celtiques, etc.

http://arfe.fr/index.htm

Vous trouverez sur ce site :

AUTRES LIENS :

http://dadouce.tripod.com/poemesarbres/

Poèmes de différents auteurs sur les arbres

Réflexion personnelle

L’arbre est un symbole très puissant, ce pont entre le ciel et la terre, son tronc droit et ses branches multiples pliant au vent, ses racines puisant les nutriments dans le sol et nous démontrant la force de la vie même pour un sédentaire. Pour moi l’arbre est une source d’inspiration et j’ai eu le goût de partager un projet que j’ai déjà réalisé en équipe, qui est maintenant dans le placard mais qui est toujours vivant.

Projet personnel

Texte composé par Ginette Lavigne lors d’un court métrage réalisé dans un cours de technique de la vidéo à l’UQÀM en 2004, intitulé Mon arbre. Il s’agit d’un projet d’équipe basé sur l’utilisation d’un cadavre exquis, c’est-à-dire qu’à partir de l’objet principal du dernier plan de caméra d’une équipe en réalisation d’un autre film, on doit créer un film différent d’une dizaine de minutes. Il fallait donc improviser sur ce sujet, écrire le scénario et tourner les scènes avec une caméra vidéo. Notre image était une buche de bois coupée (un billot) sur un support de feu de foyer allumé.

Le scénario : On voit le titre : Mon arbre. J’ai perdu mon arbre. Après le plan du billot dans le foyer, on voit sur le sol dans l’herbe, la même buche puis l’image est teinte en bleu.  On entend le vent qui souffle et une scie mécanique couper du bois. Un homme vêtu de noir vu de dos se dirige tout droit vers un arbre géant sur une musique d’intrigue. Puis on le voit  assis sur un rocher en train d’examiner le billot dans tous les sens. Il le dépose enfin avec tendresse sur le sol et on entend trois coups de feu. Après, il se dirige vers l’arbre géant d’où une petite cérémonie mortuaire l’attend. Une nappe de dentelle blanche sur le sol avec une coupe de cristal remplie d’eau, une petite cloche en forme d’aigle, un encensoir qui dégage une petite fumée. Il arrose la bûche avec l’eau. Il tient un livre dans ses mains, c’est le livre « Le cantique des cantiques ». La chanson « Fossumbrone »  de Richard Desjardins débute http://www.musicme.com/#/Richard-Desjardins/albums/Kanasuta-0724386043726.html

La chanson se poursuivra jusqu’à la scène de l’enterrement du billot. Ce dernier se fait sous un autre arbre, ce sont des feuilles mortes qui le recouvrent. L’homme en noir cueille un pissenlit et tente de souffler dessus. Hélas le masque l’en empêche. C’est alors qu’il arrachera son masque et le jettera plus loin. Le dernier plan de caméra est un plan rapproché de ce masque blanc sur le sol. L’équipe suivante doit donc partir avec cet objet qu’est le masque.

Lors du montage du film, j’avais décidé d’ajouter un texte, Mon arbre. J’ai perdu mon arbre. Je le lisais en voix hors champ sur un ton très triste. Une deuxième version du montage a été faite et le texte a été complètement éliminé pour ne garder que la chanson de Desjardins et les sons d’ambiance. Je l’aimais quand même ce texte car il tenait deux discours symboliques l’écologie et l’amour.

Mon arbre

J’ai perdu mon arbre

Le vent souffle

Je m’ennuie déjà

Il est partie avec le vent

Il ne reviendra pas

Le souvenir me ronge

Je t’aime et je souffre de te voir en morceau

J’ai du mal à me contenir

Il faut que j’enterre cette souffrance

Il faut que je t’enterre

Ma souffrance est grande

Je souffre de te perdre

Je souffre du mal qu’on te fait

Je souffre du mal qu’on me fera

La peur que j’ai

Peur d’être sur utilisé

Peur de nous voir tous disparaître

Peur de la désertification

Mais pourquoi?

Pourquoi sommes-nous si menacés?

Ne vois-t-on pas ce qu’on nous fait!

Nous qui sommes les poumons de la terre…

Que ferez-vous après?

Quel air allez-vous respirer?

 De quel bois allez-vous vous chauffer?

 Et toutes ces belles sculptures qu’on ne verra jamais!

La chaleur du bois

Tu as tué mon fils et demain tu me tueras

Mais jamais tu n’enlèveras le souvenir de mon essence

Ceux qui m’ont aimé, je les ai aimés en retour

Et je te le dis on s’aimera toujours.

Mon retour…

Même si tu me crois mort, je serai quelque part dans l’univers

J’appartiens pour l’instant à la terre mais mon maître c’est l’univers

Je réapparaîtrai un jour …

Quelque part …

Ginette Lavigne, 2004

Remarque : Pour le générique, j’ai ajouté un plan sur un arbre avec plein d’oiseaux qui chantent. Le dernier paragraphe du texte « Mon retour » devait être lu à ce moment là. Plus tard, j’ai appris à ma grande stupéfaction que les paroles de Fossumbrone étaient en langue étrusque* et qu’il s’agissait supposément de noms de personnes disparues prélevés sur des pierres tombales. Cette civilisation est mystérieuse, leur langue s’est perdue, il ne reste que des fragments et quelques mots, entre autres, des noms dans les cimetières.

* Langue étrusque

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89trusque

http://www.mysteriousetruscans.com/langue.html

http://www.lexilogos.com/etrusque.htm