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Chögyam Trungpa
--> Introducteur du bouddhisme tibétain en Occident et maître spirituel controversé

Récemment, j’ai acheté un livre qui s’intitule : Chögyam Trungpa. Sourire à la peur. Réveillez le courage en vous. http://lecuyer.ruedeslibraires.com/livres/sourire-peur-reveillez-courage-vous-222919.html

 

Je trouve le livre intéressant et j’ai voulu en savoir plus sur Chögyam Trungpa. J’ai donc fait une petite recherche sur le Web. J’ai appris des choses étonnantes sur lui, entre autres, qu’il a rédigé de nombreux ouvrages et qu’il a été un maître spirituel controversé mais dont les enseignements ont été tout de même respectés par ses disciples et d’autres maîtres tibétains.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B6gyam_Trungpa_Rinpoch%C3%A9

Le Vidyadhara Chögyam Trungpa Rinpoché (1939 - 1987) est un Rinpoché considéré par les membres de sa tradition comme la 11e réincarnation de la lignée des tulkous Trungpa, maîtres importants de la lignée Kagyu, l'une des quatre écoles du bouddhisme tibétain, connue pour l'importance particulière qu'elle accorde à la pratique de la méditation. Chögyam Trungpa a été aussi formé dans la tradition Nyingma, la plus ancienne des écoles, et adhérait au mouvement Rimé. Il a fait œuvre de pionnier en apportant les enseignements bouddhistes du Tibet en Occident (Écosse et États-Unis principalement) au début des années 1960. Il est réputé pour avoir été un maître spirituel iconoclaste.

Sommaire

Folle sagesse

Chögyam Trungpa était un maître spirituel iconoclaste dont les comportements (la création d'une cour royale), les habitudes (sa consommation d'alcool), et les méthodes (dans l'esprit de Dorje Drolö, la manifestation de la "folle sagesse") ont soulevé des controverses sans pourtant affecter le respect de la plupart de ses disciples ou d'autres maîtres tibétains pour son enseignement, y compris de la part de sa femme, Diana J. Mukpo (Diana Pybus), qui fut témoin et participante, parfois embarrassée, des activités de son mari[1].

 

http://www.shambhala-toulouse.fr/livre/chogyam_trungpa

Chogyam Trungpa

Voici la liste complète des livres de Chogyam Trungpa parus en français.

Pour plus d'information, consultez la biographie de Chogyam Trungpa.

http://blog.psychotherapie-integrative.com/chogyam-trungpa-et-allen-ginsberg/

Chogyam Trungpa et Allen Ginsberg

Une question importante s’est posée dans les commentaires d’un article précédent « l’institut Naropa de Chogyam Trungpa » consacré au maître bouddhiste tibétain Chogyam Trungpa : comment comprendre la fin tragique du maître, ayant sombré dans l’alcoolisme ? Cela est-il digne d’un maître ?  L’intégration entre la tradition tibétaine et la modernité occidentale, s’est-elle avérée impossible ?  Le contexte culturel de l’époque aux Etats-Unis, au lendemain de la guerre, en plein « new age », s’est-il avéré un contexte trop fort et trop pathogène pour les « neurones miroirs » du maître ?

Après sa rencontre avec le célèbre poète Allen Ginsberg en 1970 -  les deux hommes devenant très proches pour tenter l’intégration suprême du « dharma et de la poésie » – est-ce que ce n’est pas Allen Ginsberg qui va devenir le maître  de Chogyam et proposer un mode de vie dissolu, imprégné de l’usage de toutes les drogues de l’époque ?
Est-ce que le fameux recueil poétique de Ginsberg :  « Howl » édité en 1956 et dédié à « Jack Kerouac, le nouveau bouddha de la prose américaine… » – un autre célèbre alcoolique de l’époque – ne va-t-il pas devenir prophétique pour Chogyam Trungpa ? :

« J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, nus d’une faim hystérique, se traînant à l’aube dans les rues nègres, à la recherche d’une furieuse piqûre,
initiés à tête d’ange brûlant pour la connexion céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique de la nuit, qui pauvreté en haillons, oeil creux et défoncés, restèrent debout en fumant dans l’obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par dessus le sommet des villes en contemplant le jazz  (…)
Howl  and others poems     Allen Ginsberg      Christian Bourgeois  Editeur 2005

Toutes ces questions, on peut légitimement se les poser en considérant tous ces maîtres orientaux, tous les gourous venus se réfugier en Occident dans les années 60-70 – les Krishnamurti, Osho Rajnesh, Maharishi Mahesh Yogi, Deshimaru en France, etc). Alors qu’ils étaient eux mêmes en révolte contre leurs propres traditions religieuses, ne se sont-ils pas laissés instrumentalisés et utilisés par une autre révolte, celle d’une jeunesse occidentale dont la préoccupation essentielle n’était que le dépassement de tous les interdits de leurs parents, cela entrainant une sorte de dérapage de leur spiritualité et de leur comportement de « maître » avec son devoir d’exemplarité ?

Beaucoup de questions restent  ainsi posées, sans de véritables réponses, mais elles ont jeté le discrédit pour longtemps sur une certaine spiritualité du « new age ».
Une des leçons serait qu’il il nous faut maintenant nous engager sur les voies du spirituel et du « transpersonnel », tout seuls, en pleine autonomie, de manière laïque, c’est à dire débarrassés  des gourous et des maîtres, avec juste des instructeurs dont la pratique est étayée par des études scientifiques rigoureuses (voir le mouvement de la pleine conscience impulsé par Jon Kabat-Zinn).

Tags : bouddhisme, maitres, poésie, religions, spiritualité

http://zen.viabloga.com/la_meditation.shtml

"J'ai deux kôans à vous dire" est un blog consacré au dharma, l'enseignement du Bouddha, et plus particulièrement au Zen. J'y parle également d'engagement social, des langues chinoise et japonaise et de quelques autres choses.

Je suis un disciple du Bouddha. Mon nom de dharma est Jiun (
慈雲, Nuage de Compassion). Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici ou ...

Pour m'écrire :
eric (at) zen-occidental.net

L'expérience intégrative

Fév. 26 09

Posté par Jiun Éric Rommeluère dans Méditer

1 commentaire

Que faire pendant la méditation ? Il est essentiel de dire que la méditation zen n’est ni une concentration, par exemple sur le souffle ou un point du corps, ni une observation, par exemple des pensées. Jamais dans les textes classiques consacrés à la méditation, par exemple le Fukanzazengi de Dôgen, vous ne trouverez d’indication sur la concentration (en japonais shi, « arrêter », qui correspond au sanskrit samatha) ou sur l’observation (kan, « contempler », qui correspond au sanskrit vipassana), sinon éventuellement comme des pratiques introductives.


J’ai souvent entendu des critiques de la part de bouddhistes tibétains qui assimilent la méditation zen à une sorte de concentration et encore assez vague et qu’il manquerait au Zen la pratique de l’observation. Dans ces écoles, la concentration permet d’apprivoiser l’esprit afin que par l’observation, ils puissent contempler la vacuité.  Il s’agit là d’une mécompréhension du sens même de la méditation telle que nous la pratiquons. Méditer signifie pour nous s’établir dans une conscience intégrative du corps-esprit qui se libère d’instant en instant du processus de la pensée.


Les Tibétains ont aussi leurs controverses  sur le sens et la pratique de la méditation. La tradition du Dzogchen, au demeurant fort proche du Zen, explique qu’il existe deux attitudes possibles pendant la méditation. On peut soit observer les pensées, sans les juger ni les manipuler, dans l’observation neutre des processus mentaux, soit… se placer d’emblée dans l’observation de celui qui observe. Cette seconde attitude est celle du Dzogchen.

Le Zen rejoint là la tradition du Dzogchen. Mais observer l’observateur me paraît une formulation un peu abstraite. Dans le Zen, on utilise une image. L’esprit est comparé à un miroir pur et brillant sur lequel passent des ombres (les pensées, les sensations, les perceptions). La méditation ne consiste pas à regarder les ombres mais à révéler l’esprit dans sa pureté et sa nudité. Pour se faire, on se tient simplement dans la présence et dans l’ouverture inconditionnelle. Il s’agit d’un retournement de la conscience qui n’est pas conscience de quelque chose, mais conscience à sa source. Tout ce qui surgit n’encombre plus alors l’esprit. On se tient simplement : mais cette simplicité même est fort déroutante, et la conscience cherche sans cesse quelque chose à saisir et à emporter.

 

Ecrit par Ginette Lavigne, à 18:47 dans la rubrique "Mystique et spiritualité".
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Commentaires :

  Kiran
05-12-12
à 09:47

heureuse

Heureuse d'être parmi vous et découvrir vos postes.J'espère que vous partagez d'autres notes.Continuez ainsi.

Toilettage

Répondre à ce commentaire

  Kolimi
16-01-13
à 03:59

Merci

Vous avez tous partagé avec nous.Merci pour la bonne qualité de vos postes.
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